Holness veut taxer l’entrée sur l’île de Montréal pour les non-résidants
Le chef de Bloc Montréal, Balarama Holness, veut imposer un « droit de congestion » de cinq dollars par jour à tous les véhicules appartenant à des non-résidants qui entrent sur l’île de Montréal, soit l’équivalent de 1300 $ annuellement pour un travailleur qui s’y rend cinq jours par semaine.
C’est l’un des engagements qu’a pris l’ex-candidat à la mairie de Montréal, dont le nouveau parti provincial — approuvé par le Directeur général des élections (DGEQ) malgré une plainte du Bloc québécois — a dévoilé lundi sa plateforme électorale. M. Holness estime qu’une telle taxe permettrait de dégager 500 millions de dollars par année « afin de maintenir et améliorer les infrastructures de Montréal, générer de nouvelles sources de revenus et encourager l’utilisation du transport en commun ».
Son parti, qui présente une quinzaine de candidats — surtout dans l’ouest de Montréal —, propose aussi d’exiger qu’un cinquième de la taxe de vente du Québec (TVQ) générée par les commerces de la métropole « reste à Montréal ».
La formation chiffre à environ deux milliards par année les retombées fiscales qu’aurait cette autre promesse. Balarama Holness affirme qu’il réutiliserait ces fonds pour « construire des logements abordables, de nouvelles installations sportives, des programmes parascolaires, des parcs et des espaces verts », en soutenant aussi les entreprises touchées « de façon disproportionnée » par la COVID-19, et pour créer une « réglementation plus stricte » contre AirBnB.
En transport, le chef compte par ailleurs rendre l’accès gratuit au métro et aux bus de la Société de transport de Montréal (STM) aux heures de pointe, soit entre 7 h et 9 h le matin, puis entre 15 h et 18 h en fin de journée.
« Nous sommes le seul parti qui milite pour plus d’autonomie et de pouvoirs pour Montréal. La seule façon d’y parvenir est d’unir les Montréalais et les Montréalaises », a soulevé l’homme de 39 ans lors d’une conférence de presse tenue lundi avant-midi, en révélant son slogan « Unis pour notre ville ».
D’autres langues que le français
Dans sa plateforme, Bloc Montréal s’engage aussi « à ce que des langues autres que le français puissent être utilisées pour accéder aux services de santé ». En octobre dernier, alors candidat à la mairie de Montréal, M. Holness avait notamment créé la controverse en suggérant de tenir une consultation publique d’un an sur l’usage du français et de l’anglais dans les institutions, en vue de la tenue d’un « référendum sur le statut linguistique » de la métropole.
Le parti dit en outre vouloir préconiser « une réforme des soins de santé basée sur le modèle néerlandais », qui maximiserait « la rentabilité tout en améliorant considérablement l’accessibilité, la coordination, la qualité et la satisfaction des fournisseurs et des patients ».
Sans surprise — c’est un engagement de longue date de M. Holness — le Bloc Montréal veut aussi « abroger » les lois 21 et 96 portant respectivement sur la laïcité de l’État et la langue officielle et commune du Québec. Il entend faire de même pour la loi 32 sur la liberté académique et la loi 40, qui a transformé les commissions scolaires en centres de services scolaire.
En rafales, M. Holness promet enfin de redémarrer l’expansion du collège Dawson, de « se battre » pour un système de représentation proportionnelle mixte, de « dépolitiser » la politique d’immigration, ou encore « accélérer » la reconnaissance des diplômes de professionnels formés à l’étranger.
C’est l’un des engagements qu’a pris l’ex-candidat à la mairie de Montréal, dont le nouveau parti provincial — approuvé par le Directeur général des élections (DGEQ) malgré une plainte du Bloc québécois — a dévoilé lundi sa plateforme électorale. M. Holness estime qu’une telle taxe permettrait de dégager 500 millions de dollars par année « afin de maintenir et améliorer les infrastructures de Montréal, générer de nouvelles sources de revenus et encourager l’utilisation du transport en commun ».
Son parti, qui présente une quinzaine de candidats — surtout dans l’ouest de Montréal —, propose aussi d’exiger qu’un cinquième de la taxe de vente du Québec (TVQ) générée par les commerces de la métropole « reste à Montréal ».
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D’autres langues que le français
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